Dans tous les chantiers de rénovation, l'une des principales difficultés réside dans la qualité de l'éclairage. Lorsque je regarde l'émission de M6, DECO, Valérie Damidot offre une jolie lumière tamisée. Un rêve...Il est vrai que les bougies offrent cette ouate lumineuse qui efface les approximations de la décoration. Mais la réalité est toute autre, à moins de ne s'éclairer qu'avec des bougies.
Pour l'intérieur, les spots, leds offrent une solution, surtout si l'on prévoit leurs installations très tôt , notamment en les intégrant dans les faux plafonds. Ensuite, il faut ajouter quelques jolies lampes basses et le tour est joué. Mais là, où se pose la véritable interrogation concerne les extérieurs. Régulièrement, je fais le tour des magasins spécialisées, des chaînes ou des magasins de bricolage afin de mieux cerner les tendances. Dernièrement, j'ai dû résoudre un problème délicat. Agrémenter la terrasse d'une jolie maison dans la rade de Villefranche sur Mer, sans toucher à la façade, déjà occupé par les volets roulants électriques qui recouvrent de vastes baies vitrées de plus de 7 mètres...
J'ai trouvé chez "Kéria" de jolies appliques "circlines" qui permettent un double éclairage, latéral et de face. Installées sur 7 poteaux, les 80 watts de ces appliques offriront une lumière pour les dîners, sans dénaturer ce paysage magique.
Lorsque je rénove des appartements ou des maisons, je fais appel à une dizaine de corps de métiers différents. Deux semblent en perdition: les menuisiers et les ferronniers. Sur la Côte d'Azur, les carnets de commandes de ces professionnels explosent. Pire qu'un rendez-vous chez un spécialiste médical! Les derniers rendez-vous que j'ai pu obtenir avec un menuisier sont actés pour novembre. Le ferronnier sera "plus libre" en décembre...
Cette pénurie s'explique par le manque de main-d'oeuvre et donc la fermeture de ces artisans indispensables. Ils souhaitent recruter mais se heurtent au mur de la formation qui n'est plus un vivier. Au lieu de multiplier les diplômes généralistes qui mènent dans une impasse si ce n'est dans l'administration...et le pôle-emplois, l'Etat devrait revoir sa copie...
En attendant les derniers vrais professionnels croulent sous les commandes et les prix flambent!!!! Bien entendu, d'autres professions sont aussi touchées et dans tous les secteurs. La Société change et "les services" monopolisent le recrutement. C'est dommage! Espérons que nos gouvernants prennent conscience de ce problème. Rêvons quand même...
L'Etat français est empêtré dans un déficit abyssal. Il faudra des années pour rembourser nos emprunts, les intérêts de ses emprunts et diminuer les dépenses. Le ministre du Budget parle, lui, d'une augmentation des impôts en...2013.
Mieux, avant cette augmentation, le gouvernement cherche les "fameuses" niches fiscales. La première concerne les intérêts d'emprunts immobiliers. Ce crédit d'impôts va disparaître. Le cas de la tva à 5,5% dans le cadre d'une rénovation est en sursis. Sans doute en ballotage difficile!
Christine Lagarde, ministre de l'économie souhaite "conserver un mécanisme simple qui n'incite pas à la fraude". Vaste chantier en perspective... D'autant que la réponse d'une augmentation de cette tva sera connue ce mois-ci. Et pourtant, depuis l'application du taux, le plus bas, à 5,5 %, la filière du bâtiment travaille et créee des emplois. Et les fraudes, effectivement, ont disparu. Alors, pourquoi changer? Encore et encore! Pour trouver au moins 10 nouveaux milliards de plus dans le budget 2011, au détriment de la compétitivité de nos entreprises... Alors que le Gouvernement vient de donner aux restaurateurs près de 15 % de baisse de tva, pourquoi ne pas la modifier dans d'autres secteurs ? Donner à Pierre et reprendre à Paul. Ce tour de passe-passe est possible, attendons de voir. Espèrons que les experts de Bercy réféchiront à deux fois avant de prendre une décison.